Pour un éditant manger dignement ne devrait pas être un privilège ,mais un droit.

Nous avons en France des étudiantes et étudiants formidables, motivés, compétents qui visent la réussite et celle de leur pays mais beaucoup d'entre eux vivent sous le seuil de pauvreté et rencontrent des graves difficultés pour se nourrir.

Le saviez-vous:

En 2024 la précarité alimentaire demeure bien ancrée dans la population, 36% des jeunes déclarent sauter souvent ou de temps en temps un repas par manque d'argent, c'est 7 points de plus  que 2023 : un écart significatif au sein de cette population. Bien des restaurants universitaires offrent une solution potentielle mais seul 54% des étudiants les fréquentent régulièrement. Plusieurs obstacles expliquent cette sous-utilisation  : l'éloignement géographique, les files d'attente excessives et des tarifs jugés trop élevés, fini les repas à 1€ mise en place pendant la crise du COVID 19. Pour pouvoir se nourrir les étudiants mettent en place des stratégies plurielles : cela peut passer par une adaptation de leurs menus avec moins dans l'assiette, une réduction drastique pouvant allée à un seul repas par jour ou même avoir recours à l'aide alimentaire dont seul 2% des sondés accèdent à une épicerie solidaire avec des bons d'achat du CROUS, tandis que "le refus d'octroi" que s'inflige certain par honte ou manque de confiance. 85% des étudiants vivent sous le seuil de pauvreté soit environ 626€ par mois et beaucoup d'entre eux ont quitté le foyer familial pour des questions géographique.